Quand je viens à Kairos, je ne sais pas ce qui va se passer. Même si je connais la règle du jeu, sa simplicité me laisse présager l’inconnu. Du silence, de la rêverie partagée, qu’est-ce qui va surgir aujourd’hui ? Je me laisse surprendre par les actes, mouvements, paroles, des participants. Et par les miens. Je me découvre, je découvre d’autres. Il faut la présence bienveillante d’Arnaud pour oser habiter le vide, pour donner forme à l’informe qui advient. Kairos est le contraire de nos vies prévisibles. Il m’en reste des éclats de miroir. Des germes de créations qui pourraient bien vivre ailleurs. Des instants singuliers.